C’est, selon la pensée du philosophe Merleau-Ponty : « La lumière est au peintre ce que le chant des mots est aux poètes, la mélodie du silence aux musiciens » qu’est née cette « célébration » qui met en scène une nouvelle analyse des œuvres de Vermeer, une rêverie liée à la contemplation et une réflexion sur l’objet d’art.

Dans cette cohabitation du texte et de l’image, le visuel ne se réduit pas à un simple ornement ou à une fonction illustrative. Le texte lui est subordonné et les deux « substances » se nourrissent mutuellement.

Sylvie Germain est admirative des tableaux de Vermeer qui multiplient les reflets dans un jeu silencieux de lumière et d’ombre.

Avec une délicatesse empreinte de sensualité, elle frôle les œuvres picturales, « fait fleurir les grains de lumière » et entendre leur « tintement cristallin ».

Son dialogue avec l’invisible devient une suite de petits bonheurs littéraires.

Dans cette jouissance visuelle née de cette lenteur et de l’étonnement qui s’y propage, Sylvie Germain apparente création artistique à Genèse Biblique. Le « grain » de lumière sera relayé par « des granules d’or » et « une bruine de braises impalpables ».

Johannes Vermeer et Sylvie Germain nous offrent un chant de couleurs d’une haute clarté où s’harmonisent la sérénité et la mélodie.

(D’après un article de Nathalie Roelen Université du Luxembourg)

16 Femmes, poètes et écrivains du monde entier, nous disent la souffrance, l' humiliation, le courage et la détermination de leurs compatriotes pour le droit de vivre libres.

Réalisation littéraire à 4 voix, musicalisée et mise en images.

Textes sur l’Algérie de la fin du 19ème jusqu’à la fin du 20ème siècle de Isabelle Eberhardt, Mohamed Dib, Jamel Eddine Bencheikh, Aziz Chouaqui, Maïssa Bey, Mehdi Charef…

Accompagnement par Kahina AFZIM Musicienne-Chanteuse d’origine kabyle.
(qanun, bendir, flûte)

Des mots, des rimes, des images et des notes de :

Sand, Vian, Chédid, Queneau, Rostand, Rimbaud, Verlaine, Bouilhet, Schiller, Coppée, Nerval, Rollinat, Goethe, Warnet, Eluard, Laffaille, Gautier, Boileau, Beauchemin, Hugo, Hérédia, Prévert, Ronsard, Richepin, Rilke, Flaubert, Baudelaire, Appolinaire, Dimey, Voltaire, Vigny, Magritte, Brizon, Rodin, Valentine Hugo, Mucha, Picasso, Marie Laurencin, Monet, Van Gogh, Manet, Man Ray, Max Ernst, Debussy, Mompou, Chopin, Brahms…

Moments exubérants, intimes, énigmatiques, violents, sensibles, engagés, sensuels et drôles évoqués par quelques-uns des plus grands poètes et écrivains brésiliens de tous les temps dans un voyage-découverte littéraire et musical au cœur d’une Terre de conquêtes et de combats.

Quand on parle de la première guerre mondiale, on pense d’abord aux soldats, aux batailles, aux armes, aux tranchées, aux millions de morts mais bien moins aux femmes restées en arrière. Et pourtant derrière chaque soldat se bat une femme seule qui doit faire face à l’absence.

Colette, Armandine, Alice Ferney, Sylvie Germain, Marcelle Capy… écrivaines reconnues ou anonymes témoignent de cette vie de femme et écrivent la guerre, « leur guerre » avec amour, tendresse, émotion et parfois même avec humour.

avec Louis Jouvet, des personnages de roman et de théâtre accompagnent la narratrice dans les différentes étapes de son voyage de la prison vers Auschwitz.
Quels liens les apparitions, les disparitions, les agissements de Fabrice del Dongo, Ondine, Alceste, Électre… ont-ils avec cette traversée de l’inéluctable et avec ces lois que Louis Jouvet essayait de dégager à propos du personnage de théâtre ?
Tandis que l’imaginaire gagne la réalité faite ombre, l’intériorité de l’être ainsi incarnée, face à une épreuve qui tente de la détruire ou de la nier, place cet écrit au cœur de la démarche de Charlotte Delbo.


*Les créatures du poète ne sont pas créatures charnelles, c’est pourquoi je les nomme spectres ; elles sont plus vraies que les créatures de chair et de sang parce qu’elles sont inépuisables ; Elles sont mes amis, nos compagnons ; ceux grâce à qui nous sommes reliés aux autres humains, dans la chaîne des êtres et dans la chaîne de l’histoire ;


Charlotte Delbo est née à Vigneux-sur-Seine en 1913. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943. Elle est l'une des 49 femmes rescapées d’un convoi de 200 femmes et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle disparait en 1985

Cette correspondance entre le poète et le philosophe est une ébauche du portrait de l’artiste et une approche de sa détermination à exister par sa plume.
Pages d’humanité et de fraternité écrites entre 1946 et 1950 pour un voyage pudique au bout de la misère.

L'écrivain poète, amoureux du Jazz, livre ses peurs, ses révoltes, ses obsessions, à travers des textes de grande fantaisie ou d'émotion la plus pure.

Après avoir mis en musique en 1949 son premier poème « Il n’y a pas d’amour heureux » de Louis Aragon, Georges Brassens a souhaité jouer le rôle de passeur. Par la musique et la chanson, il invite son public à partager les beautés de la Poésie.
Poèmes de Villon, Corneille, Verlaine, Richepin, Paul Fort, Aragon, Francis Jammes, Victor Hugo, Lamartine...

Fines fleurs du pavé, déesses ou marquises, mais toujours muses de Brassens.
Les paroles de ces chansons révèlent des trésors de compassion, de complicité, de tendresse, d'humour...

Erik Orsenna nous emmène dans un long voyage à travers les siècles et les civilisations au son des guitares. Des pyramides d’Egypte à l’empire Inca, de la cour de Louis XIV aux champs de coton du vieux sud, des doigts de Django Reinhardt à ceux de Jimi Hendrix, la guitare connaît toutes les musiques et sait dire tous les sentiments.

Astronome, médecin, philosophe, mathématicien, ce poète persan du XIème siècle est surtout connu pour ses célèbres quatrains ou « Rubayat »
Une œuvre à la tonalité satirique, pessimiste, épicurienne, agnostique et philosophique. C’est aussi une œuvre éminemment poétique.

Embarquez pour un beau et long voyage imaginaire à la rencontre « d’infinis paysages », thème du printemps des Poètes 2011, qui ont inspiré écrivains et musiciens.
« Mers et montagnes, îles et rivages, forêts et rivières, ciels, vents, soleils, déserts et collines portent comme un arrière-pays la mémoire des paysages vécus et traversés ».
Au rythme des mots aux sonorités de jazz, reconnaissez-vous dans les infinis visages du monde qui défilent sous vos yeux et dans vos rêves en compagnie d’Isabelle Eberhardt, Pierre Loti, Charles Baudelaire, Alphonse de Larmartine, Edmond About, Jules Supervielle, Brel, Pouchkine…

Mots de passion, de tendresse, de souffrance, d’amitié, de peur et de rébellion, dans un cri de vie.

Entre 1890 et 1914, des Café-concerts aux Folies bergères, certains français privilégiés fréquentent tous les bastions des plaisirs et de la frivolité…
La littérature a servi ce mythe qui illustre un savoir-vivre bien français.

Textes de Catulle Mendès, Alphonse Allais, Jean Lorrain, Jules Renard, Guillaume Apollinaire, Charles Cros, Pierre Louÿs, Colette, Alfred Capus, Georges Courteline, Natalie Barney…
Musiques de Jacques Offenbach, Oscar Straus, Claude Debussy, Johann Strauss, Georges Bizet…

Chaque éclat de lumière, chaque touche de peinture, chaque expression de la sensibilité du Maître de l'Impressionnisme sont illustrés par les mots de Marcel Proust, Guy de Maupassant, Octave Mirbeau, Gustave Geffroy et Georges Clemenceau, colorés de la musique de Debussy, Chabrier, Fauré, Ravel, Damaré.

Dans la poésie de Jacques PREVERT, comme dans la vie, joie rime avec peine, amour avec souffrance, tendresse avec désespoir, et l’humour passe du charmant au noir comme dans un film muet.

Les notes et les paroles des chansons de Georges Brassens, Boris Vian, Vincent Scotto, Linda Demay ou Francis Poulenc font écho aux mots peu sages de Pierre de Ronsard, Pierre Louys, Guy de Maupassant, Guillaume Apollinaire, Henri Gougaud, Denis Diderot...

A fleur de mots, qu’elles soient poètes ou héroïnes, de l’insolence jusqu’au désir, de l’oppression à la liberté, ces femmes s’expriment avec passion.

Textes de Andrée Chédid, Charles Baudelaire, Taslima Nasreen, Gilbert Laffaille, Marina Tsvetaeva, Denise Miège, Charles Cros, Patricia Castex-Menier, Sophie Braganti, Raymond Queneau, Mireille Fargier-Caruso, Bernard Dimey, Wislawa Szymborska.
Gilbert Laffaille interprète ses chansons : Petites filles de Chiang-Maï, La femme-image, Alice, Le Cheval Rose, La p’tite fille d’à-côté, L’étrangère, Chanson des sans-voix, Boule d’amour.

… celui des cabarets, des moulins, des tonnelles, des rendez vous amoureux… celui des gueux, des marlous et des rapins… celui du Lapin agile, de la valse des haricots, de la polka des lilas… et de l’orgue de Barbarie de Jules Depaquit au temps de la bohême, de la gouaille et de la poésie.

« L’orgue de Barbarie
Je n’aimerais pas qu’on en rie
Cet orgue aux sons plus qu’iroquois
que tourne un vieux aux longs doigts maladroits »

Inéluctable, la fuite du temps inspire depuis toujours aux écrivains, émotion, révolte, sagesse ou humour.

« Avec le temps »… de Alphonse de Lamartine à Jacques Brel, de Louis Aragon à Marcel Proust, de Saint Augustin à Barbara, sans oublier Baudelaire, Jean Tardieu, Léo Ferré, Jacques Prévert, Blaise Cendrars, Paul Valéry …

Qu’ils soient souriants, drôles ou poétiques, frondeurs ou tendres, les mots se transforment en plaisirs partagés lorsqu’ils naissent sous la plume de Alphonse ALLAIS, Francis BLANCHE, Jacques PREVERT, Arthur RIMBAUD, Jean TARDIEU, Raymond DEVOS…