Cette évocation est une harmonieuse orchestration de toutes les formes d’expression artistiques nourries aux mêmes sources par les mêmes émotions devant le spectacle changeant et grandiose de la nature qui ont fait naître l’impressionnisme.
Elle est composée d’œuvres picturales majeures de Claude Monet, du récit de moments de vie du peintre, de correspondances authentiques, de photographies intemporelles des jardins, de textes aux résonnances lyriques des grandes plumes de l’époque.
Imprégné de ces valeurs, le pianiste de Jazz Hervé Sellin, inspiré par Claude Debussy donne vie et âme à ce spectacle.
Le jazz a donc trouvé naturellement sa place grâce aux nombreuses passerelles établies entre la peinture et ce style d’expression musicale.

Une flamboyante évocation musicale et littéraire de la vie de Maria Godebska, jeune pianiste polonaise élève de Gabriel Fauré, devenue en un demi-siècle l’égérie des plus grands poètes, écrivains, peintres et musiciens de la Belle Epoque aux Années Folles.

Marie Godebska est née en 1872 dans une famille d’artistes polonais. Enfant et déjà pianiste de talent, elle jouait Beethoven assise sur les genoux de Liszt à Hal en Belgique chez sa grand-mère. Mécène et défenseur de tous les courants artistiques, elle était devenue la muse des artistes de son époque tous proches ou amoureux d’elle.

Elue « Reine de Paris » par les journalistes, elle était l’amie et le modèle préféré des peintres Vuillard, Bonnard, Redon, Sisley, Pissaro, Toulouse-Lautrec, Renoir, Picasso. Les écrivains Mallarmé, Mirbeau, Maeterlinck, Jarry, Proust, Colette, Jacob, Cocteau s’en sont inspirés pour certains personnages de leurs romans. Les musiciens Debussy, Ravel, Satie, Poulenc, Stravinsky ont composé ou joué pour elle.

C’est, selon la pensée du philosophe Merleau-Ponty : « La lumière est au peintre ce que le chant des mots est aux poètes, la mélodie du silence aux musiciens » qu’est née cette « célébration » qui met en scène une nouvelle analyse des œuvres de Vermeer, une rêverie liée à la contemplation et une réflexion sur l’objet d’art.

Dans cette cohabitation du texte et de l’image, le visuel ne se réduit pas à un simple ornement ou à une fonction illustrative. Le texte lui est subordonné et les deux « substances » se nourrissent mutuellement.

Sylvie Germain est admirative des tableaux de Vermeer qui multiplient les reflets dans un jeu silencieux de lumière et d’ombre.

Avec une délicatesse empreinte de sensualité, elle frôle les œuvres picturales, « fait fleurir les grains de lumière » et entendre leur « tintement cristallin ».

Son dialogue avec l’invisible devient une suite de petits bonheurs littéraires.

Dans cette jouissance visuelle née de cette lenteur et de l’étonnement qui s’y propage, Sylvie Germain apparente création artistique à Genèse Biblique. Le « grain » de lumière sera relayé par « des granules d’or » et « une bruine de braises impalpables ».

Johannes Vermeer et Sylvie Germain nous offrent un chant de couleurs d’une haute clarté où s’harmonisent la sérénité et la mélodie.

(D’après un article de Nathalie Roelen Université du Luxembourg)

Ce spectacle, ponctué d’œuvres picturales et porté par de nombreuses pièces musicales, est le récit de moments de vie de Marie-Clémentine Valadon depuis sa naissance il y a cent-cinquante ans jusqu’à sa disparition tragique à Paris le 7 avril 1938.

Chacun de ces moments replace l’enfant abandonnée par son père, l’adolescente, la femme, la mère de Maurice Utrillo au cœur des réalités et des difficultés de la vie montmartroise et de « La Belle Epoque ».

C’est également le portrait d’une femme libre et sensuelle, artiste-peintre autodidacte, modèle très apprécié des Maîtres de l’époque. Suzanne Valadon était proche des écrivains, des poètes, des musiciens et des artistes de son temps.

Avec Renoir, Degas, Puvis de Chavanne, Toulouse-Lautrec qui lui apprendront son métier, elle entretiendra des relations privilégiées. Tout comme avec Erik Satie avec qui elle vivra une « histoire d’amour » aussi courte que singulière. Cet « épisode » sera dans sa vie un tournant vers la stabilité et la reconnaissance professionnelle.

Au-delà du récit qui s’inscrit dans une société la plus libre qui fut, ce spectacle littéraire et musical fait revivre toute une époque dans des scènes de pure fiction fondées sur l’authenticité des réalités historiques, sociales et artistiques de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle.

« Biqui de Montmartre » conjugue des moments de vérité, de vie, d’amour, d’émotion, de tendresse, de détresse aussi, dans l’univers d’une artiste qui a marqué l’histoire de la peinture et de Montmartre.

Romancier, journaliste, homme de théâtre, critique d’art, photographe, ami des peintres et des musiciens, chef de file des naturalistes, Emile Zola est avant tout un homme de convictions qui, à travers son œuvre immense, ses lettres, ses articles, ses engagements, ses critiques a toujours défendu la justice sociale, cru au progrès de l’intelligence et combattu les bien-pensants.

Ce spectacle littéraire et musical s’attache à montrer, au-delà du génie créateur de l’écrivain, l’homme, le père, l’ami fidèle, l’éditorialiste de talent, le démocrate et l’humaniste révolté.

Fresque littéraire et picturale musicalisée

Dans le mystère d’un sourire, à travers le secret d’un regard, derrière l’expression d’une féminité pudique, on décèle l’ardent désir de l’artiste d’une vie meilleure pour ELLE.

Au quotidien et aux destins de ces femmes que Farid veut belles et heureuses répond la plume de Pierre LOTI, Maïssa BEY, Isabelle EBERHARDT, Malika MOKEDDEM et Nora ACEVAL ;

Dans l’univers pictural des portraits de Farid Benyaa projetés sur grand écran, chaque mot donnera une résonnance humaniste à la volonté de l’artiste dans un cadre émotionnel musicalement authentique.

Accompagnement musical au quanoun, qena et bendir par Kahina AFZIM

Spécialement imaginé et écrit pour un public francophone à l’étranger, ce concept conjugue différentes représentations de la culture française. Il répond à une aspiration exprimée par ce public pour des thématiques qu’il affectionne.


Cette réalisation présente, sur une structure de repères bien ancrés dans l’Histoire, un Paris, romantique, canaille, rebelle, populaire, secret, frivole, libertin, inconnu, imprévisible.

Sans aucune connotation touristique, Paris je t’aime s’articule autour de composantes poétique, littéraire, musicale, cinématographique et picturale allant du répertoire, dit classique, aux expressions les plus populaires.

Lectures,
Musique instrumentale
Chansons
Exposition Photos
Exposition de Peintures
Projection de films
Rencontres

Appassionatamente est un voyage au cœur des mots et de la musique dans un déchaînement d’amour et de passions.

Jacques Offenbach plante son décor à la gare St Lazare ; Verlaine, Musset et Debussy rivalisent de tendresse pour un Clair de lune ; Ferré crie la souffrance de Léo le mal aimé, Anatole France condamne la séduisante Thaïs et Massenet la contraint à la méditation ; Georges Bizet et Alphonse Daudet nous content un amour impossible aux parfums de Provence ; Gabriel Fauré s’enivre de l’amour de Maeterlinck pour Pelléas et Mélisande ; Albert Camus (1) fait vibrer son Algérie natale dans le cœur d’ Erik Satie et de Debussy ; André Messager est séduit par les « amoureux ailés » de Monsieur de La Fontaine ; Léopold Sedar Senghor et Benjamin Zephania martèlent leurs convictions sur la musique d’Edward Elgar ; Gabriel Fauré se grise des plaisirs impressionnistes de Proust et Gustave Geffroy dans les jardins de Monet ; Maurice Ravel rend féerique la passion d’un prince pour une belle endormie ; George Sand et Musset, amants éphémères de Venise, rencontrent Jacques Offenbach sur un air de barcarolle et Prosper Mérimée n’a d’yeux que pour la belle andalouse de Bizet …

Cette nouvelle imagine le face-à-face de Louise de La Vallière, ancienne maîtresse de Louis XIV, et de la marquise de Montespan, maîtresse en titre mais sur le point d’être disgraciée, dans le parloir du carmel où s’est retirée la première. Dans un impressionnant huis clos, sur fond d’affaire des Poisons, les âmes sont sondées à la manière racinienne, avec une compassion cruelle, mais où la miséricorde finit par l’emporter.

La traduction de Henri Peter a l’avantage de faire se souvenir de Gertrud von Le Fort, romancière allemande, presque totalement oubliée aujourd’hui en France, qui y fut cependant très connue dans la période faste pour la littérature de l’entre-deux-guerres : L’Enfant étranger, La Femme éternelle, La Porte du ciel, La Couronne des anges, et surtout La Dernière à l’échafaud qui devint « Le dialogue des carmélites » sous la plume de Georges Bernanos.

CONCERT- LECTURE EXCEPTIONNEL


LECTURE MUSICALE SUR IMAGES (1ère partie)

POESIE

Mehseti Gandjevi
Cette poétesse de la fin du XIème siècle et du début du XIIème siècle symbolise brillamment la Renaissance de l’Azerbaïdjan. Elle a été l’instigatrice d’une école de la Poésie azerbaïdjanaise très novatrice dans laquelle elle évoquait la vie des artistes, des poètes et des chanteurs. Elle a été la première femme poète en Azerbaïdjan, la première femme à jouer aux échecs, la première femme musicienne et la première femme compositeur. Ses poèmes, aux contenus d’une grande inspiration, ont joué un rôle important dans l’histoire du poème oriental et de l’Azerbaïdjan avec leur structure philosophique ainsi que les “rubaiyats” écrits dans un style similaire à celui des poèmes populaires.


Poèmes traduits par Gunay ADIGOZELOVA et Aygun AKHMEDOVA
Adaptation française de Annabel PITAQI-GROSJEAN et Ayaz GOJAYEV


Nizami
Nizami Gandjevi (1141 –1209), dont le nom complet est Nizam al-Din Abu Mohammad Elyas Ibn Yusuf Ibn Zaki Ibn Mu’ayyad Nizami Gandjevi, était un poète et un écrivain persan profondément influencé par le mysticisme. Il est né à Gandja (Azerbaïdjan), où il est resté jusqu'à sa mort. Nizami était également un grand savant et l'auteur d'épopées romanesques. Il ne quitta jamais son pays natal. Bien qu'il vécut loin des Cours royales, il dédia ses œuvres à divers princes persans.


LITTERATURE

Extraits d’œuvres de :

NASSIMI, Mamed ARAZ, Mirvarid DILBAZI, Youssif SAMEDOGLOU , Souleyman Sani AKHOUNDOV, Djalil MAMMADGOULOUZADEH…


CONCERT (2ème partie)
Compositeurs classiques ou contemporains d’Azerbaïdjan

Œuvres musicales de :
Djevdet HAJIYEV, NYAZI, Gara GARAYEV, Oqtay ZULFUGAROV, Ismayil HADJIBEYOV, Fikret AMIROV, Fazil SAY, Uzeyir HAJIBEYLI…
Et avec la complicité de :
Claude DEBUSSY, Charles GOUNOD.

Pianiste concertiste Saïda ZULFUGAROVA
Soprano Farida MAMEDOVA, soliste de l’opéra de Bakou

Promenade littéraire au rythme du jazz dans l’univers de Georges Brassens pour partager les moments de vie de ce troubadour du XXème siècle

Chaque instant redessine le portrait du bougon-gentilhomme qui avait fait de l’amitié sa profession. Chaque lettre témoigne de la fidélité de cet anarchiste au visage d’aristocrate. Chacun des mots de ses poèmes, de ses romans, de ses chansons est une touche de tendresse et de sincérité dans une vie transparente de simplicité toute imprégnée de sa passion pour le jazz.

CONCERT LECTURE

LECTURE MUSICALE SUR IMAGES (1ère partie)

A l’occasion du 572ème Anniversaire de sa naissance

RENCONTRE AVEC ALISHER NAVOIY
Poète et philosophe Fondateur de la langue ouzbèke

Gazels traduits par Mourodhkon ERGASHEV sur des images de peintures miniatures de Jagonhir ASHUROV.

et quelques histoires étonnantes de Nasreddine KHOJA de Boukhara


CONCERT (2ème partie)
Compositeurs classiques d’Ouzbékistan

Dimitri Yanov-Yanovsky
Gabdurahim Sabitov
Anatolii Varelas
Roustam Abdullaev
Suleiman Yudakov

Piano et Direction musicale Domitille BES
Flûte Nadia GUENET

Collaboration littéraire et artistique :
Mourodkhon ERGASHEV, Jagonhir ASHUROV, Veronika RIBKINA, Niguina ASSADOVA, Marek NAZAROV.

Musique et littérature cheminent de concert dans ce voyage au cœur de la culture slave du XIXème siècle à nos jours.
Aux fictions littéraires de Lermontov, Pouchkine et Tchékhov répondent les inspirations musicales de Borodine, Khatchaturian, Tchaïkovski et Rimsky-Korsakov.
Aux évocations de Chostakovitch, Prokofiev et Tchaïkovski se mêlent la poésie de Fedor Tiouttchev et le merveilleux de Charles Perrault et Alexandre Dumas.
Dans ce mariage musico-littéraire la fécondité des imaginaires devient réciproque.

L'écrivain poète, amoureux du Jazz, livre ses peurs, ses révoltes, ses obsessions, à travers des textes de grande fantaisie ou d'émotion la plus pure.


Prix Sacem de la création aux Djangos d’Or 2007, la pianiste compositrice, arrangeuse et chef d'orchestre Carine Bonnefoy occupe une place à part dans le paysage jazz français : celle d'une artiste qui concilie écriture pour des ensembles aussi prestigieux que le Metropole Orchestra (Herbie Hancock,Sarah Vaughan..) sous la houlette de Vince Mendoza ou du Big Band de la WDR (radio publique allemande), avec la conduite d'un quintet et un travail de pianiste arrangeur (Swinging Europe Jazz Orchestra, Pepper Pills Big Band Electro, Bob Mintzer, Ivan Lins, etc.).

Après un premier album en quintet au casting impeccable (Stéphane Belmondo, Denis Leloup, Manhu Roche, etc.) qui lui vaut un excellent retour critique, elle écrit et enregistre "Outre-Terres" dans les studios de Radio France avec les 53 musiciens du Metropole Orchestra : une impressionnante épopée sur les "découvreurs" de la Polynésie dont elle est originaire. Une œuvre flamboyante que la Ville de Paris donnera à découvrir en 2007 à l'Espace Cardin et qui fait sans conteste entrer Carine Bonnefoy dans le cercle très fermé des grandes compositrices arrangeuses.

En 2009, Carine Bonnefoy présente son « New Large Ensemble », nouvelle création pour 17 musiciens réunissant la fine fleur du jazz français (Stéphane Chausse, André Charlier, Stéphane Guillaume, etc.) et dont la première a eu lieu en mai 2009 au Festival de Coutances. En parallèle, elle repart en tournée avec ses deux quintets dont celui avec Stéphane Belmondo.

Entre 1890 et 1914, des Café-concerts aux Folies bergères, certains français privilégiés fréquentent tous les bastions des plaisirs et de la frivolité…
La littérature a servi ce mythe qui illustre un savoir-vivre bien français.

Textes de Catulle Mendès, Alphonse Allais, Jean Lorrain, Jules Renard, Guillaume Apollinaire, Charles Cros, Pierre Louÿs, Colette, Alfred Capus, Georges Courteline…
Musiques, airs d’opérette et chansons de Jacques Offenbach, Oscar Straus, Claude Debussy, Johann Strauss, Yvette Guilbert…

Il n’a vécu que trente-neuf ans.
Au cours de sa brève existence Frédéric Chopin a pourtant légué au monde une œuvre magistrale. Il a su inventer une musique nouvelle et donner des couleurs au timbre du piano et de la séduction à sa sonorité.
Mais Chopin n’est pas seulement un génie de la musique et un novateur pianistique. Il est aussi un homme à la nature secrète, un personnage raffiné, plein d’humour, ironique, espiègle, aimant jouer la comédie, plaisant aux femmes, patriote, inattendu parfois.
Chacune de ses œuvres est intimement liée à l’histoire de sa vie.
Cette réalisation littéraire et musicale explore, à travers ses lettres, ses confidences et ses rencontres, les secrets de l’âme de Chopin. On y dévoile les richesses de sa personnalité et son romantisme sans emphase. On y découvre la beauté de son esthétique instrumentale et la fécondité de son inspiration.

A Nohant, dans le silence d’une nuit d’été, avec Frédéric Chopin au piano, entouré de ses amis, écrivains, peintres, poètes, musiciens, compatriotes, dans le raffinement de l’harmonie, suspendez la musique un instant à la note bleue. Cette note ultime qui marque le commencement de la vraie musique.

Récit lyrique dans lequel s’expriment les notions du bonheur et du ressenti de la fusion sensuelle avec le monde, exprimées par un auteur dont l’inspiration est marquée par la plénitude d’écrire.


Textes de Albert Camus.
Musique de Samuel Barber.

Turquie, Maroc, Algérie, Egypte, Jérusalem, la Galilée sont autant d’invitations au voyage avec l’un des plus grands écrivains- voyageurs du 19ème siècle et du début du 20ème.
Au-delà de ses missions militaires ou diplomatiques, Pierre loti qui est aussi peintre, dessinateur et photographe nous fait partager son immense passion pour l’Orient.
Il y a du rêve, de la sensualité et du dépaysement dans ses regards littéraires où se mêlent souvent, à travers récits, journal intime, lettres et évocations, la fascination, le mystère et le désir de réinventer sa vie.

Charles Baudelaire fut le premier à avoir une conscience lyrique de la ville moderne.
En 1859, il rencontre le graveur parisien Charles Méryon qui lui propose d’écrire quelques rêveries philosophiques sur ses « Eaux fortes ». Le projet n’aboutira pas.
Il se réalise en partie aujourd’hui grâce aux éditions « Les utopies de Bibliothèque ».

Poèmes extraits du Spleen de Paris et des Tableaux parisiens.

En Juin 1833, lors d’un dîner, George SAND rencontre Alfred de Musset, jeune dandy à la mode. Ils écrivent, ils s’écrivent et Musset est sous le charme « des grands yeux rêveurs » de George. Devenus amants, ils passent ainsi quelques mois heureux à Paris. Le 12 décembre 1833, ils s’embarquent pour Venise. Le séjour tourne vite au cauchemar…

C’est cette aventure amoureuse, fondée sur la correspondance de Musset et de Sand entre 1832 et 1835, que la lecture fait découvrir.

Cette réalisation littéraire et musicale est le récit croisé de moments de vie de Claude Monet, d’échanges épistolaires qu’ils a eus avec ses amis et ses proches et de ses confidences sur fond de tableaux littéraires.
Chaque moment de vie replace l’homme, le père, le compagnon parmi les siens, entouré de ses amis, au milieu de ses fleurs et de ses jardins. Chaque lettre témoigne de la fidélité en amitié de Claude Monet ainsi que de sa sincérité et de sa détermination dans tout ce qu’il entreprenait. Les confidences sont celles d’un homme simple, confronté aux problèmes de la vie, aux joies, aux peines, aux devoirs familiaux, aux contradictions, à la vieillesse, à la fin inéluctable.

Les tableaux littéraires représentent les grandes étapes de l’œuvre de Claude Monet. Chaque touche de lumière, chaque note de couleur, chaque expression de la sensibilité du peintre est illustrée magistralement par les mots de Guy de Maupassant, Marcel Proust, Emile Zola, Gustave Geffroy, Octave Mirbeau et Georges Clemenceau.

L’illustration musicale est composée d’oeuvres de musiciens contemporains ou amis de Claude Monet comme Debussy, Chabrier, Fauré, Satie, Damaré ou Brahms.

En 1833 Victor Hugo a trente et un ans. Père de quatre enfants, il connaît quelques difficultés conjugales avec sa femme Adèle Foucher. Il s’éprend alors d’une jeune comédienne de vingt-huit ans, Juliette Drouet. C’est le début d’une longue et singulière histoire d’amour. Dès lors, pendant cinquante ans, le chef de file du mouvement romantique français va connaître aux côtés de sa maîtresse, qui vivra dans son ombre, le succès, l’exil, le désespoir, les imbroglios politiques, les honneurs et l’amour.

Cette réalisation littéraire est le récit de cette vie de génie et d’amour dans lequel lettres, confidences, discours et pages choisies se conjuguent avec force et émotion, ponctués de repères biographiques.

Les musiques de Beethoven, Berlioz, Liszt, Saint Saëns, Weber, Franck illustrent cette fresque littéraire et sentimentale consacrée à l’un des plus illustres poètes de tous les temps.

Ce spectacle est une évocation des années de la Commune, de la Belle Epoque et d’après guerre d’un Montmartre, pittoresque, drôle, poétique, bohême, tragique… et vivant.
Le Lapin agile, le Moulin de la galette, le Bateau lavoir y résonnent des bons mots, des discussions enflammées ou des vers charmeurs et émouvants d’ Aristide Bruant, Roland Dorgelès, Pierre Mac Orlan, Bernard Dimey…
Les airs d’accordéon y font tourner les ailes des moulins de la Butte chers à Utrillo et les flonflons du Moulin Rouge y font valser les filles de Henri de Toulouse-Lautrec sur des chansons de Fréhel, Bruant, Scotto…

Tandis que le 17ème siècle couronne en Hollande l’âge d’or de la peinture avec Rembrandt et Vermeer, de la littérature avec Joost van den Vondel et Constantijn Huygens, de la musique avec Willem de Fresch, Elias Brunnenmuller et Jan Peiterszon Sweelinck, la France se place sous le signe de la grandeur par l’éclat de ses arts, de ses lettres et de ses armes. C’est le grand siècle.

En 1631, dans le précieux salon de l’hôtel de Rambouillet, le duc de Montausier tombe amoureux de Julie d’Angennes, dite « l’incomparable Julie », fille du marquis et de la marquise de Rambouillet. Pour charmer la jeune femme, le duc demande aux gens de belles lettres et aux beaux esprits de ses amis d’écrire des poésies où chaque fleur chanterait les louanges de Julie.

Autour de la guirlande de Julie et des œuvres picturales, littéraires et musicales hollandaises auraient pu se rencontrer Jean de la Fontaine, la marquise de Sévigné, Charles Perrault, Molière, Pierre Corneille et les compositeurs Lully et John Dowland…

Pour une soirée nous les avons réunis dans une harmonie littéraire et musicale avec clavecin et violoncelle, pour que le rayonnement des arts et des lettres du 17ème siècle en Europe ne s’éteigne jamais.

Cette réalisation littéraire et musicale est une lecture croisée de la vie, pas toujours connue, de l’auteur de « Vingt mille lieues sous les mers » racontée par lui-même dans une interview donnée en 1893, des correspondances parfois épiques qu’il a échangées pendant vingt ans avec son éditeur Pierre-Jules Hetzel, et d’une sélection des plus belles pages de son œuvre.

Le 18 octobre 1838, pour abriter ses nouvelles amours avec Frédéric CHOPIN, George SAND choisit l’ Espagne, et surtout Majorque, où elle entraîne, outre le musicien, ses deux enfants Solange et Maurice.

Pour passer l’hiver, le climat y est plus clément qu’à Paris. La santé de CHOPIN est fragile. Ils s’installent dans la Chartreuse de Valldemosa, à Majorque. Face à des difficultés majeures, les rêves de CHOPIN vont vite s’évanouir. « Un hiver à Valldemosa » relate ces moments intenses de vie des deux artistes.

Lecture et gastronomie berrichonne
Gourmandise et convivialité avec des textes de la Dame de Nohant et de nombreux autres auteurs.

Un moment de fête.

« C’est sur les ailes de la danse, que par-delà les tabous rétrogrades et frustrants, peut s’exprimer au plus haut, l’essence poétique de la féminité. » Sian Degun.

Textes de Zineb LABIDI, Maïssa BEY et Elissa Rhaïs

L’amitié de Colette et de Marguerite Moreno a traversé toutes les époques. Leurs échanges épistolaires nous entraînent dans l’intimité de ces deux femmes qui se sont admirées, respectées et qui ont aimé la liberté, l’amour, l’amitié, la vie.
Leur correspondance est le reflet de toute une vie publique mais aussi privée. D’une liberté inégalable et nourries de confidences très précises, ces lettres éclairent bien au-delà de leur apparente banalité, l’existence des deux femmes. Par tout ce qu’elle nous livre d’attendu et d’inattendu sur la personnalité de COLETTE, cette lecture musicale aide à la connaissance de la vie, et à la compréhension de l’œuvre de l’un des plus grands écrivains du XXème siècle.

Petit-fils d’une esclave noire et d’un marquis créole, Alexandre Dumas prendra sa revanche sur son enfance difficile. A la mort de son père, la famille n’a que peu de moyens pour lui assurer ses études. Pour subsister, il trouve une place de clerc de notaire dans laquelle il se fera remarquer pour ses talents d’écriture. Il travaille jusqu’à la révolution sous la protection du Duc d’Orléans.
Sa carrière littéraire commence par le théâtre mais après le triomphe d’Henri III et sa cour, il préfère se consacrer au roman dont les innombrables personnages mythiques nourriront, comme rarement, l’imagination populaire.
A l’instar de ses personnages, il mène une vie particulièrement aventureuse avec son brillant cortège de femmes, d’enfants illégitimes, de voyages, de rencontres, de châteaux, de fastes, de frasques, de faillites, de bons mots et…de cuisine qui sera le thème de son ultime ouvrage Le grand dictionnaire de cuisine.

Cette réalisation littéraire est le récit de la vie de l’écrivain le plus prolixe de la littérature française et doué d’un exceptionnel appétit de vivre. Michelet lui écrira : « Vous êtes plus qu’un écrivain. Vous êtes une des forces de la nature ».

Les barricades mystérieuses font rêver ceux qui n’osent les franchir…
Serait-ce alors ces incontournables jupons ou bien ces secrètes retenues qui amènent les femmes à refuser de se donner malgré un désir criant ? Le XVIIIème siècle, Siècle des lumières n’est-il pas aussi celui du libertinage, des plaisirs et de la liberté de ton ?…
Ici Voltaire se moque des mondains, Diderot s’amuse avec ses Bijoux Indiscrets…Là Rousseau fustige les plaisirs malsains de certains nobles, Fénelon délire sur des histoires fabuleuses pour son jeune élève et Rétif de la Bretonne prône le féminisme…
Une cascade de textes souriants en harmonie avec les couleurs champêtres et dansantes des musiques de Rameau, Martini, Duphly, Scarlatti, Dandrieu, Couperin …


Concertiste de renom, c’est à l’âge de cinq ans qu’Ivète Piveteau commence l’étude du piano. Plus tard, après un cursus classique au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, elle découvre le clavecin à travers des enregistrements de Gustav Léonhardt avec qui elle travaillera à Amsterdam. Devenue une disciple privilégiée, elle se produira en duo avec ce grand interprète. En 1980, Ivète Piveteau entame sa carrière de soliste à New York dans le célèbre Carnegie Hall.

Poésie, Images, vertiges des mots et des sens, fusion des êtres et des éléments, « Sahara, mon amour » est une superbe déclaration de deux femmes à l’une de leurs puissantes certitudes, ce désert qui bruisse de vie et qui, sans cesse, change au gré de sa minérale éternité.

Maïssa Bey est née à Ksar El Boukhari en Algérie, un petit village au Sud d’Alger. Son père, instituteur, mort en 1957 sous la torture de l’armée française, aura eu cependant le temps de lui apprendre à lire avant même qu’elle entre à l’école. Passionnée de lecture, elle découvre la littérature française et entame des études de lettres françaises à l’université d’Alger et à l’école Normale Supérieure. Puis elle enseignera très longtemps le français avant de devenir conseillère pédagogique à Sidi-Bel-Abbès où elle réside aujourd’hui.
Maïssa Bey est aussi cofondatrice et présidente de « Parole et Ecriture », une association de femmes au sein de laquelle elle anime des ateliers de lecture et d’écriture pour permettre à d’autres femmes d’accéder au monde de l’écrit. Son opiniâtreté et le travail de l’association lui ont permis en 2005, avec le concours de la Communauté Européenne, d’ouvrir une bibliothèque à Sidi-Bel-Abbès pour permettre aux jeunes et aux moins jeunes de renouer avec la culture du Livre en Algérie

Commencée en 1996, la carrière littéraire de Maïssa Bey a déjà été récompensée en 1998 par le Grand Prix de la Nouvelle de la Société des Gens de Lettres, en 2001 par le prix Marguerite Audoux et en 2005 par le Prix des Libraires Algériens.

Fresque littéraire et musicale en deux langues regroupant des textes d’auteurs polonais du 19ème siècle à nos jours, qui auraient pu se réunir autour du piano de Chopin et de son histoire.

Textes de Wislawa SZYMBORSKA, Ewa LIPSKA, Czeslaw MILOSZ, Adam MICKIEWICZ, Zbigniew HERBERT, Adam ZAGAJEWSKI et Cyprian NORWID.

Un voyage dans l’œuvre de Mozart ponctué de lettres, de confidences et de moments de vie.

Shéhérazade, menacée d’être sacrifiée au petit matin comme les nombreuses jeunes filles qui l’ont précédée, raconte toutes les nuits des histoires qui tiennent en haleine le roi Shârhyâr.
A l’aube, le conte n’étant pas terminé, le roi laisse la vie sauve à Shéhérazade pour connaître la suite la nuit suivante… et cela va durer Mille et une nuits !
L’un de ces contes c’est l’histoire du calife Hârûn Ar-Rachîd et du faux calife.

Depuis plus de trente ans, Georges Lemoine porte l’empreinte de son regard et la finesse de son trait, connu dans le monde entier, sur les grands auteurs : Andersen, Le Clézio, Marguerite Yourcenar, Oscar Wilde, Claude Roy, George Sand, Michel Tournier…
Georges Lemoine illustre en direct, face au public, les textes lus par les comédiens. Deux caméras filment son travail et les images sont retransmises sur grand écran.

Contes roses et petites histoires comiques, plaisantes, croustillantes et badines, signés Guy de Maupassant ou Alphonse Allais, mais aussi plus calmes ou nostalgiques sous la plume de Philippe Delerm, Pierre Corneille.
Les compositeurs qui illustrent cette lecture spectacle sont également normands : François-Adrien de Boïldieu, Eric Satie, Robert Planquette, Frédéric Bérat…